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Mots d'auteurs #1 : Yannick Giammona

A l'occasion de la sortie de sa nouvelle novella, j'ai pu poser quelques questions à Yannick Giammona. C'est une manière d'en savoir un peu plus sur l'auteur qui se cache derrière ses romans. Vous pouvez le retrouver sur son site internet, et ses romans ici !

Et vous pouvez retrouver ma chronique sur Le bébé de Franscesca ainsi que celle sur Des aventures hors de commun !

 

 

 

Pourriez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Yannick Giammona, auteur indépendant depuis 2016. J’ai aujourd’hui 37 ans et j’habite en Gironde, du côté de Bordeaux. J4ai été professeur des écoles mais j’ai quitté ma fonction pour m’adonner pleinement à ma passion pour l’écriture. Mes genres de prédilection sont le thriller, le policier et l’horreur ; j’ai toujours adoré en lire et désormais, j’adore en écrire !

 

 

 

Votre musique favorite ?

Il y en aurait tellement que j’ai du mal à choisir…

 

Votre film favori ?

La Cité de la Peur (pour toutes les phrases cultes que contient ce film)

Votre plat favori ?

Le riz cantonais

 

Votre lieu favori ?

La douche, parce qu’il y fait toujours bien chaud ^^

 

Votre activité favorite ?

Ecrire, je le fais au quotidien et je pense que j’aurais du mal à m’en passer

 

Votre mot favori ?

Aqueduc ; ne me demandez pas pourquoi ^^

 

Votre roman favori ?

Le Petit Prince

 

Votre écrivain favori ?

Stephen King


 

 

Depuis quand écrivez-vous ?

Depuis toujours (ou presque). Enfant, j’écrivais des poèmes à Noël pour les membres de ma famille ; puis, au lycée et à la fac, j’ai commencé à écrire des histoires. Mais j’ai longtemps eu le syndrome de l’imposteur donc je m’arrêtais en cours de route. Jusqu’à 2016 où j’ai souhaité arrêter mon métier de professeur des écoles pour tenter de finir une, puis deux, puis trois nouvelles et me publier. Ce que j’ai fait.

 

Que représente l’écriture pour vous ?

Mon quotidien. J’écris tous les jours, pas que pour mes romans ou mes nouvelles. J’écris aussi des articles sur un blog de tennis, qui est une autre de mes passions. J’écris parfois d’autres choses aussi, que je garde pour moi. Il ne passe donc pas une journée sans que j’écrive.

 

Comment procédez-vous pour écrire un livre ?

Parfois, quand une idée me vient, je la note dans un carnet. Cela peut être un point de départ pour écrire une nouvelle ou un roman. Quand je décide d’écrire un roman à partir d’une de ces idées, je n’écris pas forcément de plan mais je réfléchis aux personnages. J’écris quelques éléments sur eux et ensuite je me lance dans la rédaction d’un premier jet. Une fois ce premier jet terminé, je relis une première fois, je corrige et réécris certains passages ; ou alors j’en supprime d’autres. Puis, passage par la bêta-lecture et ensuite je reprends à nouveau mon manuscrit. Jusqu’à en être satisfait, pas à 100% parce que c’est difficile, mais proche du 100%.

 

Quand préférez-vous écrire ?

Le matin. C’est vraiment le mieux, j’ai testé plusieurs choses mais le matin j’ai plus d’envie, je me concentre mieux et plus longtemps. L’après-midi, en général, c’est plutôt de la relecture et de la correction.

 

Avez-vous un rituel d’écriture ?

Pas vraiment. La seule chose qui pourrait ressembler à un rituel et qui revient chaque matin quand j’écris, c’est qu’il me faut une bonne tasse de café. Sans café, pas d’écriture. C’est comme ça.

 

Entre vos premières histoires et cette dernière novella, pensez-vous que vous avez évolué, 
que vous écrivez différemment ?

Bien sûr. Certains lecteurs, certains collègues auteurs et des bêta-lecteurs m’ont donné des conseils que je m’efforce à suivre pour écrire mieux. On peut toujours s’améliorer et c’est ce que j’essaie de faire. Au début, j’avais peut-être du mal à décrire les personnages, leurs émotions etc… Je pense mieux le faire aujourd’hui.

 

Quel roman avez vous préférez écrire ?

Le dernier, Le Bébé de Francesca. J’aurais aussi pu dire le premier, Double Face, mais le processus a été plus long parce que je me remettais en permanence en question (qui ne l’a pas fait avant de publier son premier roman ?). Pour la novella qui sort ce mois-ci, je me suis posé beaucoup moins de questions. Je savais où je voulais aller et les phrases se sont enchaînées de façon plutôt naturelle. En 10 semaines, le premier jet était bouclé (il faut savoir que je travaille quand même à côté de cette activité d’écrivain, car elle ne remplit pas le frigo à elle seule).

 

Quel roman avez-vous le moins apprécié écrire ?

J’apprécie toujours d’écrire les textes que j’écris. Mais mon second roman, Zoé, a peut-être été plus difficile à sortir de mes tripes. 

 

Quel roman avez vous eu le plus de mal à écrire ?

Zoé, en lien avec la question précédente. D’une part, parce qu’à la fin du premier jet, je n’arrivais pas à être satisfait de la fin que j’avais écrite. J’ai donc dû tout reprendre, presque de A à Z, pour arriver à un résultat satisfaisant. Et encore, quelques années après, je me dis que j’aurais pu faire différemment pour donner encore plus envie aux lecteurs de le lire.

 


De quel roman êtes-vous le plus fier ?

Tous. Il ne faut pas renier ce qui est sorti de nos tripes, même s’il y a des imperfections. Maintenant, je serai toujours fier d’avoir publié mon premier recueil de trois nouvelles, Des aventures hors du commun, en 2017. Parce que je ne savais pas où je mettais les pieds en me lançant dans l’autoédition et comme je l’ai dit, je voulais me prouver que je n’étais pas qu’un imposteur.

 

Avez-vous d’autres histoires en tête ?

Oui, plein ! Même si j’ai du mal à démarrer mon prochain roman, parce qu’un heureux événement est venu chambouler ma vie il y a quelques semaines. Mais je ne manque pas d’idées et je crois avoir trouvé celle que je veux développer pour mon prochain livre. Il ne reste plus qu’à s’organiser pour pouvoir travailler dessus et il devrait débarquer l’année prochaine, je pense.

 

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ?

Au départ, par facilité. Je voulais sortir mes trois premières nouvelles, pour me prouver que je pouvais faire un livre, le tenir entre mes mains et l’offrir ou le vendre à mes proches. Et puis, quand j’ai commencé à avoir des contacts dans le monde de l’édition suite à cette publication, je me suis rendu compte qu’il n’est pas forcément mieux de faire partie d’une ME. Certaines laissent les « petits » auteurs de côté pour ne s’occuper que des best-seller, d’autres demandent à l’auteur d’avancer de l’argent pour publier leur livre… Au final, je me suis dit que j’étais très bien dans la peau de mon propre chef d’entreprise. Et comme cela me convient, je ne vois aucune raison de changer pour le moment ! Je gère tout moi-même, je décide des gens avec qui je veux travailler (pour la correction, la bêta-lecture, la création de mes couvertures ou encore ma promotion) donc c’est parfait pour moi !

 

 

 

Qu’est-ce qui vous a inspiré pour cette novella ?

C’est une histoire que j’avais en tête depuis longtemps. J’avais tenté d’une faire une nouvelle, il y a trois ou quatre ans, mais elle n’a jamais abouti. Puis, je me suis dit que ce serait pas mal d’en faire un format plus long, avec un policier qui mènerait une enquête. Je ne voulais pas que ce soit un roman à proprement parler, mais je voulais que ce soit plus long qu’une simple nouvelle. D’où le choix de la novella.

 

Avez vous dû mener des recherches pour l’écrire ? Si oui, sur quel(s) sujet(s) ?

ui, j’ai fait des recherches sur deux sujets. Le premier, c’est la télékinésie. J’avais déjà lu des choses à ce sujet, notamment un roman de Stephen King, mais je voulais en savoir plus donc j’ai fait mes propres recherches sur le net. Ensuite, j’ai dû faire des recherches sur la police, la façon de mener une enquête au sein d’une brigade criminelle. Je suis encore loin de tout savoir mais j’en ai appris un peu plus.

 

Quel est le personnage de l’histoire que vous préférez ?

J’aime beaucoup Martin, le bébé qui est au cœur de cette histoire. Je voudrais le voir grandir, voir ce qu’il devient, même si j’ai déjà expérimenté cela avec Zoé et que j’ai eu du mal à me satisfaire de ce que j’ai fait. Sinon, le capitaine Charras est un personnage que je vais apprendre à aimer. C’est le premier vrai policier, avec beaucoup de charisme, que je glisse dans une de mes histoires. Il sera présent dans d’autres livres, j’en suis certain, et j’ai envie de lui construire une vie bien remplie avec un caractère bien trempé.

 

Aimeriez-vous dédier une histoire à l’un des personnages ? Si oui lequel ?

Le capitaine Charras. Comme je le disais précédemment, il reviendra dans d’autres histoires. Ce flic, je voudrais qu’il vive des années et des années durant à travers mes lecteurs, que ces derniers puissent se l’accaparer et qu’ils attendent ses histoires avec impatience.

 

Quelles émotions espérez-vous faire ressentir à vos lecteurs ?

J’aimerais qu’ils aient une pointe de crainte quant à la suite de l’histoire qu’ils lisent. C’est difficile à décrire, mais j’aimerais qu’ils aient peur pour l’avenir des personnages, et que cela les empêche de refermer le livre. Qu’ils se disent « mais non, ce n’est pas possible, il faut que je sache ce qu’il arrive à untel ou untel, c’est terrible de ne pas savoir ! ». J’aimerais que le suspense soit insoutenable pour mes lecteurs, parce que j’aime ressentir cela quand je lis un livre et je ne demande qu’à partager cette émotion avec eux.

 

Pouvez-vous résumer en quelques mots votre novella ?

C’est l’histoire d’un bébé qui n’est pas comme les autres. Il est unique, mais quel enfant ne l’est pas aux yeux de ses parents ? Pourtant, sa mère – Francesca – va l’apprendre à ses dépens. Que lui est-il arrivé ? Pourquoi le capitaine Charras est saisi d’une affaire qui le mènera jusqu’à un dénouement inattendu ? Que vient faire Paul, le père du bébé, dans toute cette histoire ? Et surtout, pourquoi a-t-il si peur de son propre fils, un bébé d’à peine dix-huit mois ?

 

Pourriez-vous me donner trois mots-clés résumants l’histoire ?

Couteau – Télékinésie - Mort

 

Une bonne raison de lire ce livre ?

Il se lit vite, il est prenant (d’après les premiers lecteurs, ce n’est même pas moi qui le dit !), et il ne vous laissera pas indifférent.

 


 


Quelque chose à ajouter ? Un message à faire passer à nos lecteurs ? Une anecdote à raconter ?

C’est marrant mais j’ai écrit ce livre en décembre 2020-janvier 2021 et maintenant, je suis papa. Si j’avais pu imaginer cela ! En tout cas, j’espère que ma fille ne sera pas comme Martin, dans Le Bébé de Francesca ^^
Un grand merci à vous de m’avoir posé toutes ces questions, c’était un grand plaisir d’y répondre. J’aime bien cet exercice, même s’il n’est pas toujours facile.
Pour vos lecteurs, je leur dirai de continuer à lire et découvrir des auteurs autoédités. Il est vrai que ce n’est pas facile car on ne sait pas toujours où on met les pieds, mais il y a des auteurs et des livres intéressants partout. Quand un livre vous a plu, parlez-en autour de vous, sur les réseaux sociaux ou dans la vraie vie. C’est grâce à vous que nos livres peuvent vivre et être lus. Merci.

 

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M
Je trouve ca toujours sympa d'en apprendre plus sur un auteur alors merci !
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U
J'aime beaucoup aussi ! Des fois on apprend des choses qui nous permettent de comprendre autrement leurs histoires :)
K
Sympa cette interview ^^
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U
C'est toujours sympa à faire :)
L
C'est sympa cette interview, je ne connaissais pas l'auteur mais ça donne envie de le découvrir
Répondre
U
Je trouve ses textes très prenants !
M
C'est toujours très intéressant de lire les entretiens d'auteurs et d'autrices !<br /> Et je suis tellement d'accord au sujet de "La Cité de la peur" : que de phrases cultes !
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U
J'aime beaucoup lire des interview d'auteurs.es, j'avais donc hâte de vous partager celle-ci :)
V
Une interview passionnante et très riche, tu m'as donné envie de découvrir cet auteur !
Répondre
U
J'en suis heureuse alors !