Elise a quinze ans et elle est bien décidée à perdre du poids pendant les grandes vacances, pour ne plus entendre au lycée le surnom de « boudin » qui l’a poursuivie au collège. Mais il est difficile d’annoncer à ses parents restaurateurs qu’elle se met au régime... Se découvrant une volonté d’acier, elle bannit tous les aliments trop caloriques et ne mange presque plus. Lorsqu’elle atteint 42 kg, il faut l’hospitaliser, mais elle se trouve encore trop grosse. Elle confie à son journal les progressions de son régime et ses états d’âme.
La Critique de Cellye
« A toutes les filles qui rêvent
d’être aussi minces que des tops models,
à celles qui souffrent d’anorexie,
à Marie, ma fille,
sans qui ce livre n’aurait pas été écrit. »
Roselyne Bertin.
Très franchement, je pourrais m’en tenir là. Mais cette dédicace n’est pas une critique alors je me lance, dans un livre qui a été pour moi une véritable claque dans ma face de méduse !
Nous retrouvons Élise 15ans, fille de restaurateur qui, comme la plus part des adolescentes se sent mal dans sa peau. 1m59, 62 kg écrit-elle dans son journal. En soi, elle n’est pas grosse, elle n’est pas mince, mais peut-être sa morphologie la rend-elle un peu ronde aux yeux des autres gens de son âge. Ronde… Le mot ne convient pas à notre protagoniste, ses camarades la disent grosse, elle est donc grosse. Puis elle est fille de restaurateurs, son papa fait des forêts noires à tomber par terre… Comment commencer son régime sereinement avec ce genre d’obstacle ? Comment ses parents pourraient-ils comprendre qu’elle n’est « qu’un Boudin » ?
Cette histoire m’a tirée les larmes à chaque lecture. Nous souffrons avec Élise car ce qu’elle vit est très dur… On comprend les difficultés qu’amène l’anorexie, la souffrance et les répercussions que peuvent avoir le regard des autres sur une personne en plein mal être dû à son poids. On vit, avec Élise, son combat contre les tentations, contre ses parents, ses démons, ses camarades. Ses désarrois, ses victoires, ses pleures, ses joies, des désillusions… Ce livre prend aux tripes et ne peut tout simplement pas laisser indifférent. Alors oui, ce livre n’est pas rose, loin de là, mais j’aimerais, sans spoiler, citer les dernières lignes car, derrière ce sujet sensible et difficile, ces dernières lignes sont tout simplement porteuses d’espoir.
«[…] A quoi bon endurer tant de frustrations ? Journal, je veux vivre, être comme toutes les filles de mon âge, gaie et insouciante... »
Je n’ai rien à ajouter, ce livre est une claque émotionnelle, et il vaut le coup d’être lu. :)
Tard plus, pour une nouvelle critique, gens qui lit :3
Plop~
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