La Critique de Cellye
« Bonjour maître ! »
Aujourd’hui nous allons aborder Maid-Sama !, œuvre en 18 tomes + une publication bonus au Japon. Le sujet, vous l’aurez compris → la soubrette.
Découvert d’abord en animé, il y a quelques temps maintenant (je suivais sa sortie chaque semaine, donc j’étais plutôt à jour :p) J’ai dès que possible commencé à lire le manga. Je les ai relus et fini il y a peu, en scantrad puisque je n’ai pas encore eu l’occasion de compléter cette collection. Maid-Sama ! est une œuvre shōjo type. On retrouve donc les thèmes habituels : romance à l’école, situation difficile financièrement pour l’un des deux personnages mis en avant, situation familiale compliquée voir inexistante, dépassement de soi… Bref ! Vous avez compris !
Et pourtant, il y a dans cette histoire quelque chose de touchant. Je vous conte cela de suite :
*S’éclaircit la gorge, remonte ses lunettes sur son pif *
Nous débarquons dans le quotidien de Misaki Ayuzawa, jeune fille présidente des élèves dans son lycée, anciennement masculin. Elle veut en faire un endroit où les filles peuvent se sentir bien, mais on va pas se mentir, les mecs du bahut n’aident pas vraiment. Elle a des difficultés financières et en plus de ça, son père est parti laissant sa mère, sa sœur et elle-même dans la misère.
De là, naît chez elle une haine mesurée des hommes. (elle tempère d’ailleurs cette haine au fur et à mesure de l’histoire.) Elle travaille aussi. Elle est serveuse dans un café de la ville voisine. C’est un secret, car elle est maid. Personne ne doit savoir !
Usui Takumi, c’est un gars de son lycée. Il est méga populaire car méga beau et méga énigmatique. A ses yeux, c’est un méga tombeur, qui possède une méga nonchalance exécrable :)
Un soir, alors que Misaki sort les poubelles du café, dans une ruelle. Usui tombe sur elle…
TA TA TAM ! * Musique mélodramatique et cri de choeur ! *
… Hum ! Bref, l’histoire démarre ainsi. Alors oui je sais. Je sais ce que vous allez dire : « Tata, c’est une histoire classique d’amour entre deux ados, pas grand intérêt... » C’est là que vous avez tort, cette histoire donne – comme beaucoup d’autres shōjo, de grandes leçons de vie. L’une des plus grande est sur l’acceptation de soi je trouve. Misaki est extrêmement bornée, mais elle sait reconnaître ses fautes, s’excuser même quand cela lui est très difficile. Elle a été un véritable modèle pour moi quand j’étais au lycée car jamais elle n’abandonne, jamais elle ne reste sur un échec, peu importe les épreuves qui s’élèvent face à elle. Une warrior !
Le chara-design est efficace je dirais, typique du shojo mais pour autant reconnaissable et croyez-moi que ce n’est pas donné à tous les mangakas… Combien de fois avez-vous confondu l’un ou l’autre car leur chara-design est similaire ? Pas d’inquiétude c’est normal, on en aurait tout autant pour certaines BD européennes ^^’ De plus l’auteur arrive à nous faire rire avec ses dessins et ça non plus c’est pas donné à tout le monde. L’histoire est parfois très dure, alors le tout est allégé à l’humour, 100 % efficace ;)
Voilà pourquoi il faut absolument lui laisser une chance ^^
Tard plus, pour une nouvelle critique, gens qui lit :3
Plop~
Résumé
Dans son lycée, Misaki, la présidente des élèves, terrorise les garçons en leur imposant des règles strictes pour préserver la tranquillité des filles! D'autre part, depuis que son père les a abandonnées, sa mère et elle, elle est obligée de travailler après les cours. Vêtue d'un uniforme de soubrette, la jeune fille est serveuse dans un maid café, une activité qu'elle tient à garder secrète! Malheureusement, Takumi, le garçon le plus populaire du lycée découvre son secret!
Éditeur : Pika Editions
Parution : 05 mai 2010
Langue : Français
Nombre de pages: 192
ISBN : 978281160734
Prix broché : 6.95€