Tessa vient d'avoir 16 ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, l'injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris la drogue, le sexe, les transgressions, la célébrité...
Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout et d'un adorable petit frère, Tessa arrive à surmonter cette terrible épreuve de fin de vie. Et, surtout, sans qu'elle l'ait vraiment espéré, Tessa connaîtra Le véritable amour qui l'accompagnera jusque dans son dernier souffle.
J’ai lu Je veux vivre juste après avoir lu Nos étoiles contraires. Et, sans hésitation il m’a beaucoup plus marqué ! Car, avant tout c’est l'histoire d’une maladie, la leucémie. Tessa n’a que 16 ans, mais elle se sait condamnée. Alors, elle veut tout découvrir avant de mourir, et, même si certaines de ses actions sont agaçantes (ce qui a déplu à pas mal de lecteur) on comprend rapidement, que tout ce qu’elle veut c’est plus de temps ! Lancée dans un véritable contre la montre, elle cherche à cocher les actions de sa liste, comme le sexe, la drogue, de dire oui à tout, apprendre à conduire, transgresser la loi…
Et nous, nous la suivons, en la voyant cocher petit à petit les actions qu’elle voulait réaliser.
L’histoire parle d’un sujet grave sans tomber dans le mélodrame. Certains passages se veulent triste, mais d’autres au contraire sont là pour nous faire rire. On ressent tout un tas d’émotions, on passe de la joie à la tristesse, du desespoire à l’espoir en suivant les déboires, les péripéties de Tessa. Et c’est ce mélange qui rend la lecture si agréable (même alors qu’elle est triste).
Avant de finir, je voudrais juste vous parler de la fin, qui est vraiment magnifique à mes yeux. Vous vous en doutez, la leucémie n’est pas une maladie facile à vaincre, et malheureusement, pour Tessa il n’y a plus d’espoir. On se rend compte de son état à partir du quarantième chapitre, où son état s’aggrave (elle entre dans la phase finale). On le ressent dans la lecture, avec des chapitres plus court et des passages parfois difficiles à comprendre, mais qui reflète parfaitement son état lorsqu’elle est consciente puis inconsciente. Alors, finalement, quand vient la fin, on s’aperçoit qu’on a partagé un peu de sa vie, un court chemin, mais sans aucun doute le plus important !