Une relique volée et re-volée. Un mort qui ressuscite sans cesse. Un flic au bord de la crise de nerfs. Et pour finir, un apprenti embaumeur qui va vivre les pires 48 heures de son existence.
Mais tout cela n'est pas à prendre très au sérieux, dans ce polar humoristique trépidant.
La Critique de Diament
J’ai su dès les premiers chapitres que j’allais adorer ce livre ! Déjà, l’Egypte est un pays que j’affectionne tout particulièrement ! Alors, le thème le rappelant, c’est vraiment quelque chose de génial ! Cette lecture m’a permis de voyager et j’en suis ravie !
Dès le prologue, nous avons une bonne idée sur la suite mais surtout sur le ton de l’histoire. Après tout, nous avons le droit à une filature (quasiment) en règle !
Et pourtant, tout commence avec un vol. On pense alors qu’il va s’agir d’une enquête plutôt tranquillou bilou , avec un langage un peu spécial. Ouuupsi. Error System. C’est si bizarre, loufoque, saugrenu (et j’en passe), mais c’est une partie intégrante (et importante) de l’histoire, comme par exemple lorsqu’on s’aperçoit que l’un des suspects est mort, mais reviens et meurt à nouveau (et encore, et encore).
Pour résumer nous avons un flic, un vizir (dont on ne sait pas grand-chose sur l’époque de sa naissance, mais qui semble tout le temps complètement décalé), un mort qui passe son temps à mourir (si,si, c’est possible !), une relique qui, quant à elle à la bonne idée de passer son temps à disparaître, et tout cela entrecoupé de bon nombre de jeux de mots, d’un langage unique propre au narrateur (et à l’auteur) et d’invention de mots et/ou de phrases.
On trouve aussi des mots tel que Sfințișori, zacuscă, et beaucoup d'autres en chinois, en roumain, en russe, en anglais et bien sur des hiéroglyphes! Heureusement pour nous, des notes de bas de pages nous les traduisent.
Lucius est le personnage qui me pose problème. Chaque fois que j’ai l’intime conviction d’enfin le comprendre et le connaître, on apprend de nouvelles choses qui changent la donne. Ce qui me fait grandement rire, c’est qu’à chaque fois que sa copine parle, son téléphone sonne, le timing idéal ! Mais, même si j’ai parfois du mal à le suivre, c’est le personnage que je préfère!
L'un de mes passages favori est celui ou Nestor raconte comment il a obtenu le fameux cadeau (que je ne dévoilerais pas puisque c'est plus marrant de le découvrir soi-même, vu la place qu'il occupe). Ramirez s'ajoute alors dans la conversation en indiquant que son frère y possède une charcuterie. Et notre cher Lucius lui lance alors un magnifique "T'aurais pas un peu trop fumé tes merguez". Ce n'est évidement que l'un des nombreux passages du livre, où nous découvrons une partie de l'histoire, mais je pense qu'à cause de cette remarque, c'est celui qui m'a le plus marqué ! (et oui, j'en rigole encore).
En conclusion je dirais juste que cette histoire est parfaite pour se détendre, pour se distraire, et pour nous amuser ! Et c’est vraiment une lecture que je conseille à ceux qui veulent passer un bon moment ! C’est un policier humoristique deux genres qui, au départ ne semble pas fait pour être ensemble, jusqu’à L’ennui du Mort Vivant ! Et puis, bien évidement, l'écriture et le style de l'auteur, animent beaucoup l'histoire, grâce à de nombreuses remarques narquoises, blagueuses, moqueuses ...
Mais n’oubliez pas, comme nous prévient l’auteur, c’est une lecture à vos risques et périls !